Nicolas de Staël, Tradition et Ruptures

Festival de La Chaise-Dieu

A propos du Festival

Chaque fin d’été depuis 1966, le Festival de La Chaise-Dieu réunit des milliers de mélomanes et d’artistes de renommée internationale au cœur des hauts plateaux de la Haute-Loire – le « midi de l’Auvergne », autour de ce petit village où rayonne le majestueux vaisseau gothique de l’Abbatiale Saint-Robert. Un patrimoine exceptionnel chargé de spiritualité, une acoustique étonnante, une programmation haut de gamme, une ambiance chaleureuse : tout concourt à offrir aux festivaliers des moments d’exception.

C’est dans le cadre de l’exposition Nicolas de Staël, Tradition et Ruptures, que l’EOC interprétera trois pièces de son répertoire, dont Staël, Peindre l’inaccessible, composée en 2016 par Edith Canat de Chizy

 

A propos de la pièce

Dans cette pièce, la compositrice réunit huit thèmes caractéristiques de la peinture de Nicolas de Staël, mais aussi de son parcours, ses découvertes, ses enthousiasmes : le voyage, la couleur, les cieux, la lumière, le mouvement, la musique, l’espace et l’inachevé.

Deux aspects contradictoires de son caractère qui ont particulièrement frappée et imprégné l’écriture musicale d’Edith Canat de Chizy.

 

A propos de l’exposition

” Durant près de cinq années, entre 1946 et 1951, Nicolas de Staël emploie des moyens novateurs. Il offre à la peinture une énergie peu courante. Les élans de la brosse et l’acuité du couteau se conjuguent afin de donner un pouvoir exaltant à la matière conquise par les tons raffinés , complémentaires et opposés. « Eau de vie » de 1948, « Jour de fête » de 1949 jouent les plans larges et rapprochés d’une palette dont les couleurs enchâssées dans les formes trament singulièrement et fortement ces compositions. Le peintre traque la vérité. Le style frontal est vif et ne s’accorde pas de repentirs. Tout est livré avec hâte mais avec précision et concision. En 1950, Nicolas de Staël retrouve le paysage. Sur des petits et grands formats d’égales puissances, il ancre ses révélateurs, paysages de la Provence et du Lavandou. Tout se joue alors entre matière, lumière et couleur.”

Jean-Louis Prat
Commissaire de l’exposition

 

Mécénat Musical Société Générale est le mécène principal du projet de résidence autour d’Édith Canat de Chizy.